29.1.05

Leloup

On avait laissé Jean Leloup en 1990, avec des paroles mythiques.

(..) en 1990 c'est l'ère de la socialisation
en 1990 c'est la démocratisation
j'en étais à ces réflexions
quand tout à coup je me sens con
assis par terre dans le salon
je ne fous rien je suis un con
heureusement que ma copine
a soudain l'idée de génie
de me toucher le porte-avion
vite fait je lui sors mon canon
ça va chauffer oui mon amour
je pointe mon radar à ions
en plein dans ta sortie de secours
je vais larguer mes bombes attention (...)

Puis plus de nouvelles pendant presque 15 ans, on avait vaguement lu quelque part qu'il faisait une jolie carrière dans sa belle province. Jusqu'au jour où un filou montréalais débarque en visite à Berlin, avec un album dans ses bagages (ça ne s'est pas vraiment passé comme ça, mais c'est mieux pour l'histoire et de toute façon on écrit ce qu'on veut, c'est notre blog)

Et là, malheur de tabernacle, on lit le livret:

"Je suis quand même reconnaissant que vous ayez aimé mes tounes et mes spectacles. (...) Mais il y a pas mal d'exagération dans tout ça. Et puis pour l'instant je ne peux pas faire mieux. Franchement je fais une ou deux tounes potables par année, alors je les sortirai à mesure sur Internet. Basta: je laisse tomber pendant que c'est le fun. (...) On aurait fini par me faire Chevalier ou Duc de la culture québecoise. Pas question. Merci tout le monde.

Alors je meurs, symboliquement peut-être, mais avec conviction. (...)"


Le coffret s'appelle "exit", il sort chez Roi Ponpon contient deux disques live et un DVD. (Et là je suis désolé d'avance, mais je n'ai pas pu résister) Leloup est mort, vive Leloup!

En guise d'oraison funèbre, écoutons Edgar (fichier mp3 de 1383Kb)

28.1.05

brassage

Le double album "Bitches Brew" est sorti en 1970 et a marqué pour beaucoup un tournant dans la musique: naissance du jazz électrique selon certains, mort du jazz pour d'autres. Inspiré notamment par Jimi Hendrix, Miles Davis avait décidé d'introduire de l'électricité dans sa musique, ce qui lui a valu les foudres des critiques de jazz de l'époque. Ils ont unanimement détesté Bitches Brew et déclaré que Miles avait perdu la tête. Le public a en décidé autrement puisque ce double album a valu à Miles son premier disque d'or et c'est d'ailleurs la seule fois de sa carrière qu'il est rentré au Top 40 américain.

Bien des années plus tard, Bitches Brew était réédité dans un coffret magnifique, rassemblant une bonne partie des sessions de l'époque en 4 disques et complété par un livret de 150 pages dont l'introduction a été rédigée par Carlos Santana. Le line-up de cet jam d'exception est constitué de la fine fleur des musiciens de l'époque: Joe Zawinul, Wayne Shorter, John McLaughlin, Chick Corea, Jack DeJohnette, Dave Holland, Larry Young et j'en passe.

A savourer en mp3, le morceau John McLaughlin (1064Kb) sur le premier disque du coffret.

27.1.05

Lampture

Un mix sans genre de Lamb et de The Rapture: So Sad (1224 Kb)


Photo AMcC
Message à caractère informatif

Barcelona DC

Quand des programmeurs dotés des sens de l'humour et musical se mettent en tête de faire des disques à leurs heures perdues, ça donne Barcelona et des titres tels que "I Have the Password to Your Shell Account" (648 Kb). Après avoir publié trois albums qui lui ont valu un succès d'estime, le groupe a disparu de la circulation. Certains de ses membres ont persisté, laissé tomber les Atari et synthés d'époque pour la guitare acoustique et fondé Sprites, dont le titre "Do It Yourself" est à écouter chez March Records.



Blabla mp3

Bloc Party

D’après le NME, les punk-funkers de Bloc Party ne se rendent pas compte à quel point ils sont cool, et le magazine anglais s’est donc chargé de le leur faire savoir. Il les tient pour le prochain « plus grand groupe du rock » (littéralement et en tout cas pour ce début d’année 2005)

D’après Blogging for Compliments, il ne s’agit que de blabla et de name-dropping (on les compare à New Order, The Smiths, Gang Of Four ou The Cure) et il juge leur album à venir, Silent Alarm, « encore plus faible » que le premier maxi éponyme qui les a fait connaître.

A vous de juger : video.antville.org propose deux vidéos de Bloc Party, « Helicopter » et « Little Thoughts ». Le Disco Edit de « Banquet » est disponible chez Tonspion, la version originale est chez Insound (à part la longueur des morceaux, on ne peut pas dire que les différences soient fragrantes).

25.1.05

Bowie à la BBC

Entre 1968 et 1972 David Bowie a fait de fréquentes incursions dans les studios de BBC Radio pour y enregistrer des sessions destinées aux auditeurs de la vénérable station anglaise (ainsi que bien d'autres stars de l'époque, Jimi Hendrix, Led Zeppelin, the Animals, etc). A partir de 1969 la BBC enregistrait même des "lives" qu'elle diffusait sur ses ondes, une première... Les meilleurs moments se retrouvent sur le coffret "Bowie at the Beeb", dont est tirée cette reprise du Velvet Underground, "White Light/White Heat" (704Kb), enregistrée en mai 1972.



Et le blabla mp3

Bepod

B&L ont adopté un Bepod: cet animal a un régime alimentaire très particulier, il ne mange ni ne boit n'importe quoi. Le nôtre est encore un bébépod, il a un comportement parfois imprévisible mais nous prenons des cours de dressage. Quelques recommandations d'usage avant de jouer un peu avec lui...

24.1.05

Do your Thing

Leroy Sibbles a connu ses premiers succès en tant que bassiste et chanteur des Heptones, dans son île natale de la Jamaïque. Les Heptones ont commencé à véritablement cartonner en 1966, après avoir signé chez Studio One, les studios du légendaire Clement "Coxsone" Dodd, qui ont vu défiler Toots & the Maytals, Lee "Scratch" Perry, Bob Marley & the Wailers, Burning Spear, Horace Andy et bien d'autres. Leroy Sibbles s'est brouillé avec "Sir Coxsone" en 1971 et il est parti au Canada en 1974, où il a poursuivi avec succès une carrière solo.

Tout ça pour dire que le disque Studio One Funk regroupe quelques pépites tendance funky enregistrés avec Coxsone à la production (pour les morceaux fondants il y a la compilation Studio One Soul) et que Do Your Thing (499 Kb) par Leroy Sibbles en est tiré...



Et toujours le blabla mp3...

21.1.05

larme à l'oeil

Billy Idol sort un nouveau single, "Scream", disponible à partir du 25 janvier sur iTunes. Cette brève pêchée au détour d'Internet a provoqué chez moi une bouffée de nostalgie 80-esque: ceux qui n'ont pas poussé des cris de rebelle en sautant sur le canapé de leurs parents, la lèvre supérieure retroussée, passeront leur chemin et attendront le prochain billet sur le renouveau du jazz électronique venu du nord...

A cette occasion je tiens à rendre hommage à cet artiste sensible, traitant avec délicatesse de thèmes universels (Mony Mony, Flesh for Fantasy), à la discographie étoffée (2 disques et demi, 11 best-of ou remasters), capable d'ajouter une touche personnelle aux grands classiques (il a même réussi à massacrer L.A. Women ou Heroin) et précurseur incompris du techno-punk (selon des critiques avisés, à propos de son dernier disque studio, Cyberpunk, enregistré en 1993 et flop absolu). J'aimerais également m'associer à son fan's club dont les membres organisent un plan média pour soutenir le retour d'Idol: coups de fil et courriers aux médias pour qu'ils parlent de Billy et diffusent sa musique. Et ça marche: un journal suédois a consacré huit lignes à l'artiste et "Scream" est single de la semaine sur la radio croate Otvoreni.

Sur ce on vous met un coup de Mony Mony, écrit en 1968 par Tommy James et 3e au top 40 de l'époque, repris en 1987 par Billy Billy et No1 dans les charts. Mais attention, il s'agit là d'une version Big Band exécutée avec maestria par Brass Beat.

20.1.05

spécial dédicace

Le morceau du jour a été écrit en 1972 par Tom T. Hall et il est sorti sur l'album "We all got together and...". Plus de 30 ans après ses paroles demeurent d'une actualité saississante et nous vous en livrons une version par Brotherhood tiré d'une compilation au nom improbable de "Stop and Listen Vol. 2 - Compiled by Jasper The Vinyl Junkie".

Lire, écouter (617 Kb) puis méditer...

18.1.05

Me too...

Eddie Harris a débuté au piano, tâté du vibraphone avant de se fixer sur le saxophone. Il a même joué du varitone, un saxophone électrique qu'il était à peu près le seul au monde à faire sonner de manière supportable, et a inventé la trompette à anche ou le saxobone (mi-sax mi-trombone). Il a enregistré le premier album de jazz à devenir disque d'or ("Exodus to Jazz") et il a participé à "Swiss Movement" avec Les McCann. Cet enregistrement live au Festival de Jazz de Montreux a été le premier disque jazz à passer le cap du million d'exemplaires vendus.

Tout cela lui a bien entendu valu de solides inimitiés dans le milieu des intégristes du jazz, d'autant qu'il a encore eu le culot d'enregistrer des disques carrément funk et qu'il ne racontait que des conneries sur scène et dans ses morceaux (on a oublié de dire qu'en plus il chantait, parfois même dans son saxophone). Pour faire bonne mesure, Eddie Harris a tout de même enregistré plusieurs disques de hard bop en fin de carrière.

Nous on préfère quand il groove, à l'image l'album "I Need Some Money" et de ses moments d'anthologie (par exemple Leon Thomas qui fait du yoddle sur le très funky "Get on Down"): après avoir lu la notice explicative, vous pouvez vous passer une couche d'Eddie: I Need Some Money (557 Kb), le morceau-titre.

Beatallica

Les Beatallica sont spécialisés dans la parodie et mélangent allègrement Metallica et les Beatles. Leurs morceaux sont en license Creative Commons, avec des titres tels que Sgt. Hetfield's Motorbreath Pub Band, Blackened in the USSR ou ...And Justice for All My Loving. D'après leur FAQ, "au moins deux membres de Metallica (Kirk and Lars) ont mentionné en interview qu'ils avaient déjà entendu Beatallica et apprécié". Ils n'auront peut-être pas droit à un procès!

17.1.05

Friedrichshain Szene

A l'heure actuelle la Boxhagenerstrasse et la Simon-Dach-Strasse sont quasiment entièrement rénovées et il y a un bar ou une boutique branchés tous les 10 mètres. Il n'en a pas toujours été ainsi: en 1990 nombre de maisons étaient occupées et Friedrichshain fut le cadre de violents affrontements entre les milieux alternatifs et la police. Ainsi, onze immeubles de la rue Mainzer (à côté de la Boxhagener) ont été complètement occupés du 28 avril au 14 novembre 1990, avant que 4'000 policiers (vous avez bien lu, quatre mille) ne fassent le ménage...

Aujourd'hui il reste des maisons occupées ça et là, mais pour voir un bel échantillon de la scène alternatoche il faut se rendre le dimanche au marché aux puces de Boxhagenerplatz. Depuis l'anarchiste italien vêtu d'un patchwork indescriptible d'étoffes rapiécées qui vend des T-shirts faits maison et portant l'inscription "Fuck cars" jusqu'à la hippie rêveuse qui propose ses tableaux sur bois de récup' en passant par des punks tout piercés qui font dans le surplus militaire, il y en a pour tous les goûts. Enfin, n'exagérons rien, il y a aussi pas mal de stands de brocante, de disques ou de livres dont les tenanciers ressemblent à Monsieur et Madame Tout-le-monde.

14.1.05

b-flat

Mercredi soir, traditionnelle jam session au b-flat: B&L se rendent pour la première fois dans cette salle dont tous les jazzeux berlinois parlent... C'est un vaste local, décoré de manière spartiate (une boule disco, quelques ampoules qui pendent des plaques d'isolation phonique, 2-3 projecteurs braqués sur la scène) et plein comme un oeuf. Le groupe qui ouvre la jam est à peu près inaudible, car il joue en acoustique et que dans l'assistance qui semble peu intéressée par leur musique les conversations vont bon train. Un peu plus tard, la jam démarre vraiment et le public commence à écouter attentivement les musiciens qui défilent, se lâchent et improvisent joliment. On a droit à une heure de jam plutôt intéressante, avant que cela ne tourne à la fanfare. A un moment donné, il y a en effet pas moins de huit souffleurs sur scène, qui font chacun à tour de rôle leur solo. Inutile de dire que cela devient vite pénible et que la salle se vide relativement rapidement.

12.1.05

Arab Strap

Trois morceaux pour les journées grises et sans fin du nord de l'Europe, à télécharger chez Epitonic

11.1.05

City of God

"City of God" a été réalisé par Fernando Meirelles et montre sans concession la vie des gangs de Rio de Janeiro. La bande-son du film a été composée par Antonio Pinto, en collaboration avec Ed Córtes: elle constitue déjà en soi un petit joyau. Lorsque des DJs et producteurs brésiliens se mettent en tête de la remixer, on est en droit d'être dubitatif. Seulement, après une première écoute, on est déjà accro au travail effectué par Eraldo Palmero, Amo de Verão et consorts.

Ler e seguidamente ouvir Samba da Galinha [Light Galinha] - Renato Cohen (1139 Kb)

10.1.05

Mixed Tape

Tout le monde ne roule pas avec ses voitures, mais cette gentille marque nous offre une Mixed Tape de 15 morceaux à télécharger: Sébastien Tellier, The Dalles, Ken.Ji, etc.

Boogie Friday

à lire et écouter chez The Number One Songs In Heaven: Boogie Friday

demandez le programme

Vendredi soir: Groove Guerrilla au Lovelite
Une chanteuse qui vocalise comme une diva soul, qui rappe, qui se met le public dans la poche... Une section rythmique implacable... Un DJ qui lance les samples et qui scratche à bon escient... Un guitariste et un claviériste qui font honnêtement leur job... C'est Groove Guerrilla sur la scène du Lovelite, un groupe de Mannheim qui vient de sortir son premier maxi, "Miss Thing", avec en bonus un remix de Mousse T. Quelques extraits mp3 sont disponibles sur leur site.

Samedi soir: Antonello Marafioti Trio à l'Oxident Bar
Ce pianiste italien a un petit air de Roberto Begnini et il déconne d'ailleurs pas mal entre les morceaux, pour le grand plaisir du maigre public de l'Oxident, cette cave à jazz ouverte en décembre et encore passablement méconnue. Antonello Marafioti mélange les genres sur scène, débute ses morceaux en valse et finit en salsa, baladant son batteur parfois désemparé.

Samedi soir (plus tard): Soul Explosion au Pavillon du Friedrichshain Volkspark
DJ Soulpusher et Boogaloo Pussycat sont des puristes: ils ne jouent que des 45 tours originaux des années 66 à 72, le tout dans un pavillon en bois planté dans le parc public de Friedrichshain. Ils agrémentent la soirée de projections vidéos, dans le style de leurs excellents flyers. Le public, jeune et savamment looké "vintage", danse de tout son saoul.

7.1.05

Triangolo

3 bonnes raisons d'aller au Triangolo:
- la décoration est minimale et chaleureuse, contrairement à d'autres restos italiens du quartier qui affectionnent les faux stalagmites en plâtre, les fontaines en plastique et autres chef-d'oeuvre d'architecture d'intérieur
- le service n'est pas loin d'être impeccable, ni complètement j'm'en-foutiste (Berlin style), ni trop empressé (lorsqu'on vous enlève l'assiette dès que vous avez un moment de relâchement et que vous avez malencontreusement posé vos baguettes): il est juste aimable et efficace
- la carte propose des plats qui sortent de l'ordinaire vu et revu de la cuisine italienne, les pâtes sont al dente, le café est très bon...

6.1.05

The Philadelphia Experiment

Vous prenez un pianiste classique qui joue plutôt du Mahler ou du Bach, vous ajoutez un bassiste jazz qui enregistre en solo ou avec Chick Corea, Pat Metheny, Diana Krall, McCoy Tyner et même Sting et vous assaisonnez avec le batteur du meilleur groupe de hip-hop instrumental, vous mélangez le tout dans un studio et vous avez The Philadelphia Experiment. Uri Caine, Christian McBride et Ahmir "?uestlove" Thompson reprennent des recettes crées par les plus grandes toques, Sun Ra ("Call for All Demons") ou Marvin Gaye ("Trouble Man"), et ils s'essaient même à la diététique d'Elton John ("Philadelphia Freedom"). Ce qui les réunit: ils viennent tous de Philadelphie et ils sont ouverts à la cuisine expérimentale. C'est électrique, c'est groovy, c'est bon...

Une batterie sèche, une basse fuitée et un clavier qui nappe le tout, c'est Call for All Demons (963 Kb), à déguster en plat principal après une petite clause de non-responsabilité (traduction officielle de "Disclaimer") en entrée.

5.1.05

Joao Donato

Grâce à C'est (jamais) pareil et à son billet sur Joao Donato, B&L ont acheté "Quem e quem" qui est un album absolument excellent. On peut écouter des extraits chez Capitol Music.

tous au salon

Après avoir plutôt causé musique, petit retour sur les restos et les bars ces prochains jours: on a toute une liste d'endroits dont on veut parler, mais on est flemmards très occupés.

On commence avec le Wohnzimmer: un de nos compatriotes très au fait de la scène locale nous emmène dans ce lieu connu de tous les Berlinois branchés. Ce bar porte bien son nom, il est divisé en plusieurs pièces de tailles diverses qui sont meublées comme autant de salons différents. Une constante toutefois, les meubles sont très récup' et tendance à la fois. C'est probablement plus tranquille la journée, mais ce soir-là les gens sont entassés un peu partout, vraiment comme lorsque B&L font une fête dans leur salon.

Plus tard nous avons mangé au Frida Kahlo, un resto mexicain où les plats sont bons et plus que copieux. Le propriétaire des lieux fut si impressionné par la maison-musée de Frida Kahlo lors d'un voyage au Mexique qu'il décida de nommer son établissement d'après l'artiste et de les décorer dans une veine surréaliste.

3.1.05

Panorama

De la part de notre copine Olalanne, grande reporter en terrain déjanté:

Nous étions à Berlin pour festoyer. Quelle ville incroyable. D'ailleurs on a fait un peu de clubbing au Panorama bar. Si tu as un week-end de libre fais-y un saut, c'est bien trash: immense building avec au premier un nouveau dance floor plutôt hardcore (en tout cas ce soir-là) et en haut, un bar avec une piste plus soft (plus électro ou tekhouse -Steve Bug jouait samedi et Vilalobos le vendredi). Il est situé à 10 min à pied de l'Ost-Bahnhof où passe le Sbahn... L'endroit vaut le détour. Dark room réservée aux hommes, parfois pieds et mains menottés, léchouilles, etc... On m'a raconté, car les filles n'osaient pas s'aventurer dans ces recoins. Le club est ouvert jusqu'à 16h ou 18h le lendemain dimanche.