21.1.05

larme à l'oeil

Billy Idol sort un nouveau single, "Scream", disponible à partir du 25 janvier sur iTunes. Cette brève pêchée au détour d'Internet a provoqué chez moi une bouffée de nostalgie 80-esque: ceux qui n'ont pas poussé des cris de rebelle en sautant sur le canapé de leurs parents, la lèvre supérieure retroussée, passeront leur chemin et attendront le prochain billet sur le renouveau du jazz électronique venu du nord...

A cette occasion je tiens à rendre hommage à cet artiste sensible, traitant avec délicatesse de thèmes universels (Mony Mony, Flesh for Fantasy), à la discographie étoffée (2 disques et demi, 11 best-of ou remasters), capable d'ajouter une touche personnelle aux grands classiques (il a même réussi à massacrer L.A. Women ou Heroin) et précurseur incompris du techno-punk (selon des critiques avisés, à propos de son dernier disque studio, Cyberpunk, enregistré en 1993 et flop absolu). J'aimerais également m'associer à son fan's club dont les membres organisent un plan média pour soutenir le retour d'Idol: coups de fil et courriers aux médias pour qu'ils parlent de Billy et diffusent sa musique. Et ça marche: un journal suédois a consacré huit lignes à l'artiste et "Scream" est single de la semaine sur la radio croate Otvoreni.

Sur ce on vous met un coup de Mony Mony, écrit en 1968 par Tommy James et 3e au top 40 de l'époque, repris en 1987 par Billy Billy et No1 dans les charts. Mais attention, il s'agit là d'une version Big Band exécutée avec maestria par Brass Beat.