5.7.05

Man vs. Machine

En ce 4 juillet de l'an de grâce 2005, j'avais le choix entre Kraftwerk à ma gauche, et Robert Cray, Solomon Burke et B.B. King à ma droite.

Kraftwerk est fidèle à sa tradition immobiliste et sonique, les hymnes électroniques s'enfilent, les projections sont fascinantes. Je trouve leur approche intéressante et me suis farci la moitié de la journée des spécialistes bedonnants qui dégoisaient sur leur contribution inestimable à la musique électronique, par contre je n'ai pas tenu les 2 heures et plus que dure leur show: peut-être que mes oreilles n'étaient pas assez ouvertes ou que je n'avais pas les bons compléments vitaminiques à disposition. En tout cas je suis allé voir du côté de la bonne vieille soul et dois avouer que je suis plus sensible aux sermons musicaux du bon vieux révérend Burke, qui, au vu de son format, doit rester assis durant tout le concert et ne bouge guère plus que les missionaires électro-teutons. Lui au moins à l'air de se faire plaisir sur scène...

Notre score binaire à la fin du temps réglementaire: Man 1 / Machine 0 (B.B. King joue les prolongations, mais le résultat final sera certainement le même)