3.5.05

Sport d'ibère et neige artificielle

Au Philharmonique, la reine-mère du flamenco berlinois se produit avec sa famille élargie: originaire d'Argentine, Celia Rojas "La India" occupe la scène avec son hombre, sa niña, ses musicos et une ancienne élève de son école de flamenco de Kreuzberg, qui enseigne à son tour. Celle-ci, malgré ses yeux de braise, son tempérament de feu et son nom de scène aux consonances poétiques, Bianca Nieves, est une berlinoise bon teint et s'appelle en réalité Petra.

Cette anecdote illustre bien la soirée: un flamenco fort joliment présenté mais qui manque un peu d'authenticité, en tous cas d'après mes accompagnateurs hispanophiles/ophones/isants. Quant à moi, si je ne connais rien au flamenco, je suis néanmoins certain que les tablas n'en font pas partie, même si les morceaux où un vénérable indien en jouait étaient fort jolis.