Three MC's and one DJ

Le show débute sur écrans géants, le public applaudit déjà à tout rompre: c'est une journaliste avec un accent allemand à couper au couteau qui abasourdit Mixmaster Mike avec ses questions et ses remarques, en ne laissant jamais le pauvre DJ en placer une. Elle veut savoir s'il fait la vaisselle aussi vite qu'il s'occupe des platines, avant de lui demander de faire une démo. Il débarque alors sur scène suivi par la fausse équipe TV. Et il va la faire, sa démo: perché à environ 3 mètres du sol dans une cabine DJ et caché derrière du plexiglas, il mixe et scratche à une vitesse ahurissante, les caméras pointées sur les platines permettent de ne pas en rater une miette. Peu après les 3 Beastie Boys débarquent dans leurs survêtements à 3 bandes et ils enfilent les classiques, avec une pêche remarquable.

Changement de décor, avec les trois Boys en smoking qui empoignent leurs instruments au milieu d'une scène style bal champêtre. Ils se lancent dans un petit quart d'heure funky, soutenus par un percussionniste de haut vol. Une partie du public semble moins aimer et en profite pour se ruer sur le bar. Nous on reste et on apprécie...

Rechangement de décor et la cabine de Mixmaster Mike revient avec écrans géants sur 3 côtés et animations absurdes ou séquences vidéo gags. [Un reporter bidon essaie notamment de déjouer la sécurité pour faire écouter un disque de hardcore polonais aux membres du groupe, c'est assez drôle.] Et les Beastie Boys de nous rejouer leurs grands classiques. Ils s'interrompront un instant pour demander à un jeune homme déguisé en ours et surfant sur la foule de redescendre avant de se blesser, en ajoutant qu'ils aimaient beaucoup le costume.

Lorsqu'ils quittent la scène et que les lumières s'allument, la salle hurle! Ce n'est qu'une fausse alerte, ils réapparaissent dans un "enclos" au beau milieu des spectateurs, derrière la régie, et ils rattaquent à l'unisson. Ils viendront encore finir en beauté sur la grande scène, en dédiant "Sabotage" à leur président et en s'efforçant de faire subir le même sort à leurs instruments.